Halte à Padangbai
Nous décidons de partir vers Padangbai, point de départ le
plus important vers les îles Gili. Ici, on nous informe que les bateaux ont été
arrêtés jusqu’au 22 janvier en raison des mauvaises conditions climatiques…
Mais il y a une solution de secours ! Les ferrys. Après hésitation, on
décide d’en réserver un pour demain. Le petit bémol, c’est que ça nous fait 8
heures de trajet au lieu de 2, mais bon, si on ne fait pas ça, on peut oublier
les îles.
Un trajet mouvementé et « visite »
Le trajet jusqu’à Padangbai a été mouvementé… Notre
chauffeur avait la sympathique manie d’accélérer et piler en continu, tout en
prenant des virages très serrés à pleine vitesse. Le contenu de notre estomac
se rebellait furieusement, donc nous étions assez contents d’arriver.
La visite de Padangbai a été extrêmement rapide. Juste
derrière chez nous, nous avons un curieux terre-plein qui ressemble par
endroits à une décharge publique et par endroits à un cimetière. Face à nous,
une « plage » où tous les bateaux sont amarrés et où les déchets
s’entassent. A part ça, une rue avec quelques restos. Pas de quoi y passer des
journées, vous l’aurez compris !
Pour les voyageurs :
si vous pouvez louer un scoot des excursions aux alentours peuvent se faire.
Sinon, en haut de la montée à la fin de la plage, vous trouverez les directions
pour aller visiter 3 temples. Et de l’autre côté de cette montée, des plages
plus sympas.
Nous trouvons une petite guest house qui nous fait balancer
entre plusieurs états d’esprits contradictoires : la nostalgie des
bouibouis en Inde où on dort sur les genoux du voisin, et la furieuse envie de
partir en courant. Pour l’ambiance backpacker, nous sommes restés. Le wi fi
gratuit a été un argument faisant pencher la balance, histoire de mettre à jour
le blog faute d’activités passionnantes.
Nous partons également faire des provisions pour le trajet
de 8 heures. Au menu, que du « très local » : chips de fruits
non identifiés (artisanales bien sûr pour avoir plus de chances de choper une
gastro), des ramboutans, snake fruits et bananes.
Au moment où j’écris, c’est l’appel à la prière et le
muezzin qui est pourtant à l’autre bout de la ville fait retentir sa splendide
voix…
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