Les îles Gili, enfin!
Nous devons changer notre ticket de bateau puisque nous
voulions au départ aller sur Gili Meno, la plus petite des 3 îles. Les courants
trop forts en empêchent l’accès, on se rabat
donc sur Gili Air qui est la plus proche de Lombok. La mer est encore un
peu agitée mais nous arrivons à bon port.
Gili Air
Quel choc de débarquer sur Gili Air ! C’est un retour
de 100 ans en arrière : les véhicules à moteur sont interdits sur l’île,
c’est donc le paradis des charrettes, vélos et piétons. Après un trajet aussi
long, on apprécie le calme et on s’installe avec nos 3 amis dans la première
guest house que l’on trouve. C’est très rudimentaire, et un gecko de la taille
d’un avant-bras squatte notre chambre. Quant à la salle de bain, elle est
dehors (pas séparée de la chambre mais bien en extérieur, disons que s’il pleut
on n’a pas à faire couler la douche).
Tour de Guili Air
Le tour de l’île se fait très rapidement à pieds, mais nous
devons nous arrêter à plusieurs reprises à cause des averses (comparables à nos
giboulées). Au moins, il fait chaud ! Nous faisons notre premier repas en
bord de mer avant de prendre un café avec les propriétaires de la guest house.
Ce qui nous amène à des discussions très inattendues…
Magic Mushroom sur
Guili Air
Accompagnés des québécois, nous partons pour une promenade
d’un genre assez spécial en compagnie de nos hôtes. Nous faisons halte dans un
champ au milieu de nulle part, où poussent plein de champignons.
-
Vous voyez, pas besoin d’en acheter il y en a
plein ici (tous les bars vendent des champignons hallucinogènes à Guili Air,
c’est même affiché en bas de certains menus).
Le plus shooté des deux fait une provision de champis et on
repart comme si de rien était. Il a son petit bouquet euphorisant à la main, et
tout le monde a l’air de trouver ça parfaitement normal ! Il agite même sa cueillette sous le nez des touristes en leur en proposant.
Deuxième halte, c’était d’ailleurs l’objet de la sortie
au départ, un des deux compères nous
demandé si nous voulions voir UN varan. Alors nous on s’imaginait UN
varan, un peu domestiqué, enfin on a atterri à 1 mètre d’une mare où
grouillaient une dizaine de varans immenses.
-Il mangent des poules et ils
courent vite à peu près 30 km/h.
OK, merci pour ces infos
rassurantes. Je pose ma question habituelle :
-Et ils sont dangereux ?
- (grosse grimace de doute)
Euhhhhhh pas vraiment… Non mais ils mordent pas, ils griffent juste.
Vu la taille des griffes des
bestioles, j’ai moyennement envie de tester.
En rentrant, notre ami le
cueilleur se prépare un jus de champi tandis qu’on se contente d’un thé (je
vous avoue qu’à un moment j’ai eu un doute sur la composition du thé). On
termine cet après-midi pluvieux en goûtant des genres de crackers bizarres
indonésiens, et celui qui est encore en état de parler nous raconte plein
d’anecdotes sur les coutumes de Lombok, en particulier les combats
traditionnels dans lesquels le but est de faire saigner l’adversaire à la tête
en le tapant avec un manche de bambou coiffé de morceaux de verre. Ahahah, on
s’amuse trop bien à Lombok…
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