samedi 26 septembre 2009

Deuxieme jour a Mysore : devaraja market

Ce matin, reveil en douceur! Ca tambourine contre la porte, on regarde sur le reveil : 7 heures du mat'! A cette heure la, on se dit que ca frappe forcement pour un truc urgent. Vincent va ouvrir : c'est un mec de l'hotel qui veut savoir si on a du linge a laver... Au moins, on pourra profiter de notre matinee pour visiter!
On se rend au marche, tout le monde a l'air de dire que ca vaut le coup! Effectivement, c'est plutot surprenant, surtout pour un oeil occidental...




Pour les montagnes de trucs colores sur la photo par exemple, on a demande a un vendeur ce que c'etait. Les pigments servent pour se peindre certaines parties du corps : ceux du fond pour les motifs religieux, ceux de devant pour les evenements comme les marriages.

Ici, c'est le coin des guirlandes de fleurs. Certains vendent aussi de petites fleurs blanches pour se mettre dans les cheveux. Ce qui est assez impressionnant, c'est que ca se vend "au metre" : la guirlande est interminable, et le client choisi la longueur qu'il veut.




Et puis ... il y a notre produit mystere!


On decouvre aussi la "specialite" de Mysore : l'encens et les huiles parfumees. En tant que grande fan d'huiles et de parfums, c'est assez difficile de resister!
On se perd dans ce festival de couleurs et d'odeurs, c'est vraiment etonnant!
On trouve un vendeur d'huile pas trop insistant et on lui demande d'en sentir quelques unes. J'avoue, j'ai trop envie de m'offrir un petit flacon. Une folie! 100 roupies! (ok, ca fait 1.30 euros...)
Il nous montre comment il fait ses encens :


il fait une grosse pate avec de la colle, des pigments et des huiles essentielles, il met un peu d'eau, et il roule le tout sur un batonnet de bambou.
Et puis on finit par comprendre, qu'encore une fois, on a ete pris pour des machines a fric... Il insiste pour qu'on prenne le coffret a 1000 roupies, nous dit d'un ton plein de reproches que c'est le MINIMUM que prennent les touristes, que pour nous 1000 roupies ce n'est rien... On lui explique qu'on n'a pas de place, et il nous dit que les autres non plus, mais qu'ils envoyaient par la poste (vu le prix du colis, on va eviter!). On lui prend un petit flacon, comme prevu. Plus de sourire du tout, il nous balance le flacon, ramasse rageusement les billets, et nous dit a peine au revoir. Encore une fois...

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