mercredi 23 décembre 2009

Une journee en bus n'aura jamais ete aussi epuisante...

On est partis de Pokhara a 9 heures, et on est arrives a Katmandou a... 19h30! Et oui, il faut bien ca pour faire un peu moins de 200 km ici...

Tout avait pourtant bien commence, on avait un bus public (donc pas cher) et correct (en apparence). Seulement, deux heures apres etre partis, on fait une pause innexpliquee dans une ville. Le chauffeur et les mecs qui bossent pour la compagnie de bus mais dont on ne connait pas l'utilite descendent sans rien dire a personne. Pas de panique, ils font toujours ca et ca veut dire qu'ils vont manger. Vincent part en quete de toilettes et je reste avec tous les sacs dans le bus. Seulement, deux minutes apres qu'il soit parti, les mecs du bus nous disent de nous magner que le bus a un probleme technique et qu'on doit en changer. Ok, mais on nous presente un bus tout pourri et bonde alors qu'on avait une place assise dans l'autre (pour un trajet aussi long c'est quand meme pas du luxe). Un des types me dit que je n'aurai pas a payer de supplement : j'espere bien vu la tronche du machin dans lequel on doit monter. J'en profite pour lui dire que Vincent revient dans 5 minutes et qu'il faut l'attendre. Il commence me demander ou il est, je lui dit que je ne sais pas, il me redemande "oui, mais il est ou?" et je lui dis de nouveau que je ne sais pas. Un de ses collegues arrive, me demande ou est Vincent... AHHHHH! Je sais qu'il faut rester calme, mais ils ont l'air de vraiment me prendre pour une conne alors on finit par vraiment se prendre la tete : ils me demandaient de maniere de plus en plus agressive alors je leur ai (un peu) crie dessus. Ils sont partis, et 30 secondes plus tard un des trois est revenu me demander ou etait Vincent. Je lui ai demande s'il etait idiot, et il a fait un petit signe de tete que j'ai mechamment interprete comme un "oui". Heureusement, Vincent est arrive, et on s'est retrouves... devinez un peu... sur le toit du bus! Et oui, plus de places dedans. La derniere fois ca allait, on roulait lentement, mais la le conducteur conduisait comme un malade, pilait, prenait les virages comme un tare... Au final on n'est quand meme pas arrives tres tot, on a du faire de nombreuses pauses : des gens voulaient monter dans le bus avec plein de trucs bien encombrants. Et devinez ou allaient tous ces machins bien volumineux? Et bien, sur le toit pardi! Coinces entre les sacs, les planches de bois et les marchandises, on avait au moins la garantie de ne pas tomber. Arrives a Katmandou, on a fonce a l'hotel de la derniere fois avec la ferme intention d'y rester un bon bout de temps.

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