jeudi 4 février 2010

Bac Ha : enfin on y est!

Inutile de le dire, quand le train est arrivé à Lao Cai (5h50) on était complètement décalqués par cette nuit blanche. Évidemment, à peine sortis du train, vingt personnes nous sautent dessus : vous voulez un bus pour Sapa? Pas cher le bus pour Sapa! Sapa, sapa, sapa!!! Mais, euh, puisqu'on vous dit qu'on n'y va pas! Ils nous suivent quand même, dans l'espoir de nous faire changer d'avis, et on va tenter de se réveiller en prenant une petite pho bo dans la rue. On a un peu repris nos esprits, direction le guichet de la gare pour prendre les billets de retour. Impossible de réserver un train pour Ninh Binh, mais on ne sait pas pourquoi étant donné que personne ne parle un mot d'anglais (c'est très pratique dans une gare), on va donc retourner à Hanoi. On monte ensuite dans un bus (le pire qu'on ait jamais vu) pour Bac Ha, notre destination finale. Le trajet est très mouvementé, c'est pas de la jolie route cette fois! Mais les trois vietnamiens qui travaillent dans le bus (un chauffeur, et les deux autres chargent le bus avec un tas de trucs que les gens leurs donnent à livrer) étaient vraiment très sympa. Par contre, ne jamais confier un paquet à livrer : après avoir chargé un gros sac de fruits, ils ont fait une distribution gratuite dans le bus : miam miam; mais pas sûr que les vendeurs apprécient! : )
On s'est arrêtés dans le premier hôtel qu'on a vu, trop fatigués! On a un peu failli s'étrangler quand la femme nous a annoncé le prix : 500 000! Plus du double de ce qu'on a payé jusque là! On fait baisser à 230 000 mais on ne prend qu'une nuit, demain matin on déménage, enfin espérons que ce ne soient pas les même prix partout...
Après s'être un peu reposés, on se tente un petit bouiboui en commandant un plat au hasard. OK, c'est ma faute et j'assume même pas c'est Vincent qui a tout mangé … Du riz, ça d'accord, avec des machins non identifiés et très gras, ça aussi ça va, mais en prime... Un énorme bol de soupe avec des gros morceaux de foie qui baignaient dedans. Burp... Le patron est tout rigolo, et s'installe à notre table un moment : il nous sert un alcool de riz surpuissant, plusieurs fois, et hop! Cul sec! Ce truc est vraiment traître : Vincent tient le coup, mais déjà que je ne tiens pas du tout l'alcool... Le retour à l 'hôtel est difficile, et fatigue+saké =gros dodo jusqu'à 17 heures : )

1 commentaires:

17hhh BOUUUHH les feignants ;-)

Au fait j'attend tjs la photo de ma vietnamienne!!

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