mardi 9 février 2010

Hoi An : ça aura pas été facile, mais on y eeeeest!

Alors, pour vous rendre de Hué à Hoi An, les guides vous annoncent que ce ne sera pas une partie de plaisir : au moins on est prévenus! Pas le pire des voyages, loin de là, mais il nous aura fallu 7 heures pour faire 100 km : qui dit mieux???
Déjà, l'opération "traverser la ville sous une chaleur de plomb même s'il est encore très tôt, avec 15 kilos dans le dos" nous a mis dans le bain. En prime : regards moqueurs et réflexions des vietnamiens hilares qui nous montrent du doigt en se bidonnant. Pas s'énerver, nonnonnon, caaaaalme...
Etape 2 : faire marcher la concurrence entre les bus pour Danang, pour ne pas se faire trop arnaquer. Ca, on maîtrise. On a même un semblant de clim dans le bus. Par contre, ça doit être la chaleur, mais on retrouve un type de conduite "à l'indienne" : le chauffeur se fait arrêter par les flics et on fait une bonne partie du trajet à 20 km/h, il doit craindre la prune de Damoclès qui menace de tomber.
3 : Si vous survivez au trajet, ce n'est pas fini. Comme le trajet en bus a mis trois heures, il est maintenant l'heure de manger! Le but : avaler le truc non identifié qui flotte dans la soupe : on prend les paris, Vincent dit que c'est un légume farci, moi je vote pour un os à moelle décomposé. On n'a pas su qui avait gagné. Si avec ça on n'est pas malades dans le prochain bus... trop forts! Enfin, on se marre bien au moins, d'habitude un trajet en bus c'est si monotone : )
4 : second bus : arnaque énorme; on fait baisser le prix annoncé au départ de moitié après une discussion prolongée avec le chauffeur, mais on paie encore deux fois plus que les locaux, qui eux prennent bien soin de ne pas montrer ce qu'ils donnent, mais on voit quand même. Pas grave, le trajet était l'un de plus atypiques et ça valait bien ça... Les passagers chargent toujours plein de truc bizarres dans le bus, mais là on avait quand même un mélange inédit : des poules naines (vivantes, c'est plus drôle), des vélos (oui, ça prend beaucoup de place), des sacs de riz (bof, classique). Et en prime une mamie qui s'est assise sur mes genoux (vraiment!), ben oui pourquoi se gêner, je suis certainement bien plus moelleuse qu'un siège!
5 : pas de panique. Le bus s'arrête sur un parking plus paumé que paumé, et le chauffeur nous dit qu'on est arrivés. Euh... Ah non, c'est ici... Les conducteurs de motos nous sautent dessus et nous disent que la ville est à 6 kilomètres. On ne les croit pas, mais on se pose des questions. On va marcher un peu, on verra bien. Et là, on voit une borne : Hoi An, 1km. OUF!
Effectivement, en avançant on se rend compte que la zone devient touristique. Un peu trop, en fait. On s'attendait à une petite ville tranquille, et on est un peu déçus au départ. Jamais contents, au départ on croit que c'est trop petit, ensuite trop grand... : )
Tout le centre ville, préservé et magnifique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, attention! est un énorme repère à touristes. A certains endroits, il y a tellement de boutiques qu'on ne voit même plus la rue. Et tous les deux mètres, on nous saute dessus pour qu'on achète quelque chose... Grrrr...
Premières choses à faire, comme chaque fois qu'on débarque dans une ville:
1) Acheter du pain (et oui, français dans l'âme)
2)Trouver un quartier non touristique (difficile, on a du beaucoup marché, mais on a trouvé!!!)
3)Trouver un bouiboui qui fait des soupes de nouilles bonnes et pas chères : raté, elle était minuscule et hors de prix, game over and try again.
Sinon, la ville est superbe, et il y a un marché assez sympa (une partie touristique avec babioles et une "vraie" partie, dans laquelle on évite quand même le coin "boucherie en plein air et exposition de tripes", avec la chaleur je vous raconte pas l'odeur.
Le top? La nuit! Les petites lumières dans toutes les rues, c'est adorable, et on a fini la soirée en buvant du jus de canne au bord de l'eau, dans un vrai bouiboui, c'est quand même bien les vacances!

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