samedi 19 septembre 2009

Jours 7 et 8 : on change encore d'etat!




Nous avons decide de quitter Goa pour le Karnataka, plus tranquille et plus vert. On a passe une journee a comprendre comment reserver le train, mais le jeu en vallait la chandelle! Le trajet en train a lui seul etait magique, et en plus deux indiens habitues a ce trajet nous prevenaient quand on allait traverser un beau paysage, et on s'avancait au niveau de la porte (qui restait ouverte pendant le trajet, et oui, faut pas tomber) pour admirer le paysage dans toute sa splendeur. Voici un apercu :



On a quand meme failli ne pas partir : le proprio de la guest house, a qui on avait bien precise le soir qu'on decollait a 6 heures le lendemain matin, avait oublie d'ouvrir la grande porte... On a donc joue de la sonette pour le reveiller, il est venu nous ouvrir, pas trop reveille et pas trop habille...Le pauvre!
Le train est beaucoup plus confortable que le bus et plus rapide : on le reprendra des que possible! En plus, les vendeurs de tchai (the aux epices trop trop bon) passent sans arret, ainsi que les vendeurs de miam miam, on a pu gouter plein de nouveau trucs!
Petit bemol (ames sensibles, s'abstenir) : des blattes ENORMES qui se baladent pour grignoter les restes abandonnes par les voyageurs.
On s'est aussi laisses avoir a l'arrivee : c'etait la cohue pour sortir, et on se moquait d'eux en disant que tout le monde aurait le temps de sortir, que ca servait a rien de se bousculer... En France, on laisse tous les passager descendre avant de repartir! Et bien la, non! On a senti que le train repartait, alors on a couru et saute du train en marche (oui, je sais, c'est dangereux). Beaucoup n'ont pas pu et sont restes dans le train, et certains n'ont pas pu monter non plus!
Bref, a peine sortis (ou plutot tombes) du train, il a fallu faire face a l'armee de conducteurs de tuktuks qui nous empechaient d'avancer. C'etait de la folie! Ils faisaient des remparts de tuktuks pour nous empecher d'avancer. On leur a dit un paquet de fois de go away very quickly, sinon on allait se facher very fort. On en avait vraiment plus qu'assez, donc juste pour les emm***er, on est partis a pieds. La ville qu'on devait rejoindre etait a 20 km, donc on s'est dit qu'on monterait plus tard avec un mec un peu plus calme. Mais le plus collant, celui qui avait "mis la main" sur nous en premier, nous a quand meme suivis sur plusieurs kilometres avant de nous lacher...
La, on a fini par monter dans un tuktuk au chauffeur calme, et on repart! Sauf qu'on a recroise notre pot de glue attitre, et il avait pas l'air content du tout qu'on lui ait fausse compagnie pour aller voir la concurrence! Petite engueulade entre chauffeurs, mais rien de bien mechant.
Arrives a Hampi, on est un peu surpris : on debarque aux milieu de temples anciens dans une ville petite mais magnifique. On depasse vite le coin marchand (hampi bazar) et on arrive a une petite riviere : il faut traverser dans des demi bateaux. Il faut d'abord marcher un peu dans l'eau a la couleur indefinie, et je trouve le moyen de glisser sur un rocher. Splouf. Heureusement que Vincent avait les papiers importants dans son sac, parce que sinon les passeports prenaient aussi un bain!
Arrives de l'autre cote, les paysages sont encore plus beaux : des rizieres! On s'arrete donc dans un bungalow tout pourri, pas cher la nuit mais pas d'electricite non plus... Et on a les bestioles en prime ( ben voui, il y a 20 cm entre chaque tas de paille qui servent de toit...). Mais on est contents : on est de l'autre cote de la riviere! Bonne nuit les petits!

1 commentaires:

Mettez les papiers dans un sac platique.L'eau a l'air si bonne,vous auriez tort de vous en priver."berck,ber,b...!"

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