lundi 1 mars 2010

Can Tho : nos quelques mots de vietnamien ne nous sauveront plus! Snif : )

C'est bien la première fois qu'on a ce problème : impossible de louer un vélo ou un scoot au pays des deux-roues! Impossible, vraiment. On tente à l'hôtel, où la réceptionniste très antipathique ne prend même pas la peine d'essayer de comprendre ce qu'on veut. Ensuite dans la rue, on a beau écumer le quartier, pas une seule enseigne proposant la location de vélos ou scooters. On finit par se rabattre sur le bus, on est un peu pressés par le temps : debout à 6 heures, on aimerait voir le marché avant 8h, il paraît qu'après ce n'est plus aussi bien. Tout ça pour un marché, me direz vous... Oui, mais quel marché! Le plus grand marché flottant de tout le delta du Mékong, ça ne se rate pas! On finit par prendre un bus, tout simplement, qui nous amène tout près. On se fait sauter dessus par les conductrices de barques, mais on pense que ça ne vaut pas le coup d'aller SUR le marché : on a trouvé un petit coin en hauteur où on voit vraiment tout, et en longeant le marché de la côte on se plonge dans l'ambiance.
Ce n'est pas vraiment ce qu'on attendait. Vu les quantités de marchandises échangées, on dirait qu'il s'agit d'un marché de gros. Les vietnamiens sont pressés, négocient dur et emportent des quantités de marchandise astronomique. L'intérêt de ce marché? Et bien pas de transport coûteux, les bateaux transportent des gros volumes et les fruits et légumes s'échangent à une rapidité fulgurante. C'est plus une ambiance "je vais faire mes courses chez metro" que le petit marché du dimanche où on va acheter une livre de nashis : ) Malgré tout, c'était assez intéressant et on était bien contents de rester sur la rive pour échapper au flot de touristes qui a commencé à débarquer vers 9h. Ensuite, on est aussi allés voir l'annexe du marché, "terrestre" cette fois, pour faire nos p'tites courses (notre consommation de fruits du dragon et de pommes d'eau est effrayante).
Pour le retour, on reprend un bus. Tiens, il ne prend pas la même route qu'à l'allée? Ah, mais pourquoi il s'arrête là? Comment ça, c'est le terminus? On n'a pas pris le même numéro de ligne qu'à l'allée, et on a largement sous-estimé la taille de la ville (la plus grande du Sud après Saigon. On a bien essayé de demander notre chemin... Mais personne ne nous comprend! Après avoir tourné une bonne heure, on tombe nez à nez avec un groupe en voyage organisé, et on met le grappin sur le guide qui nous dit qu'on est assez loin, mais nous indique la direction à prendre pour commencer. C'est déjà ça, on y va! Autre petit imprévu : les chaussures de Vincent lâchent, il ne manquait plus que ça... On fait une petite halte chez une vendeuse de tongs, qui se révèle être... L'une des rares personnes de la ville à parler anglais! Comme quoi c'était plutôt une bonne chose, les tongs qui craquent. Retour "à la maison" réussi!

Voici un petit diapo, au marché comme si vous y étiez!

0 commentaires:

Article plus récent Article plus ancien Accueil