Mémoires des voyageurs

Après un trajet en bus interminable (le chauffeur prend son temps, fait ses courses, parle à ses potes qu'il croise sur la route...) on arrive... dans un four. Heureusement qu'on ne peut pas aller plus au Sud, la chaleur ici est suffocante.
A Rach Gia, il n'y a pas grand chose à voir, on y passe car c'est d'ici que partent les bateaux à destination de l'île de Phu Quoc. On se trouve un petit hôtel, histoire de se rafraîchir à coup de douche glacée, de clim et de thé plein de glaçons, avant de s'occuper de la réservation des billets. Au final, on ne s'en soucie même pas. Le gentil môssieur de l'hôtel nous dégote des tickets au pris le plus bas et ne prend pas de commission dessus. On n'a plus qu'à faire un tour maintenant que la chaleur est retombée! On tombe sur la zone "terrain de jeu géant", où tout le monde joue au Da Cao (on est vraiment dégoûtés, ils jouent trop bien alors que nous on galère à se faire deux passes!), au foot, et tous les gamins on des cerf-volants adorables (je veux le même mais Vincent ne veut pas, ouiiiiin!) : chauve-souris ou requins colorés. On traverse l'armée de requins volants en manquant de s'en ramasser deux ou trois dessus, et on repère l'embarcadère.

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