dimanche 4 avril 2010

Plouf, plouf...

On émerge tant bien que mal après la soirée de la veille, et on se réveille à grand coups de café du Laos (peut-être pas aussi parfumé que le café vietnamien, mais délicieux quand même). La cuiller tenait toute seule dans la tasse, donc on prend sa dose de caféine pour la semaine!
On a loué un scooter pour voir les alentours, des écossais qui connaissent bien le coin nous ont indiqué une petite (enfin, pas si petite!) chute d'eau, et on avait envie de faire un tour dans les plantations de café. Soit dit en passant, les écossais on rendu le scooter avec le plein hier soir, et nous on l'a eu vide de chez vide... c'est comme au Vietnam, ils siphonnent sûrement les réservoirs, qu'on ne profite pas gratuitement de la moindre goûte d'essence...)
La route était en construction, donc pas en super état... On a fait une pause à un petit marché, l'odeur des brochettes était irrésistible et ça tombait bien, on n'avait rien à mettre dans le pain! Problème : en voyant la tête des brochettes en question, on a bizarrement plus très faim. On continue de rouler, et puis on se dit qu'il fait soudain moins bien chaud. Oups, un énorme nuage noir au-dessus...
Tous les jours, il pleut entre 13 et 14 heures, et c'est pas de la petite pluie fine, alors on se réfugie dans le premier restaurant qu'on trouve. On l'a échappé belle, l'averse a commencé peu après. On se dit qu'on est tranquilles, il va pleuvoir le temps qu'on mange et après c'est fini. On a commandé de la viande épicée, on s'est retrouvé avec un truc vraiment bizarre genre chair à saucisse avec ail et piments, très spécial... On a terminé, mais la pluie redoublait. On commence à se prendre des très grosses gouttes, on est sur une terrasse! La patronne du restau nous fait rentrer chez elle et nous prépare un thé brûlant, c'est génial parce que pour la première fois au Laos on a vraiment froid.
L'averse n'a pas l'air de vouloir trop se calmer, on reste donc un bon moment à l'abri... Quand on peu enfin repartir, il est assez tard mais on se dit qu'en se dépêchant un peu on sera rentrés avant la nuit. Direction les plantations de café (les plants sont un peu desséchés) et la fameuse chute d'eau. Assez impressionnante, enfin bien plus que celles de Tadlo! Le paysage autour est superbe, on oublie un peu la montre. On se décide à rentrer vers 17h, le petit soucis c'est qu'il faut deux bonnes heures pour rentrer, on va donc devoir conduire de nuit. Déjà, on s'estime heureux d'avoir une lumière en état de marche, c'est rarement le cas ici. La route n'est bien évidemment pas éclairée, et dans un sale état, pas facile de conduire là-dessus. Pour finir, je suis descendue un peu précipitamment du scooter, et le pot d'échappement m'a gentiment grillé la jambe. On est tout de même arrivés entiers, pour notre dernière nuit à Tadlo. Cette fois c'est décidé, on prend un bus demain matin. Mais on reviendra!

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