lundi 10 mai 2010

Langkawi : à la recherche de la plage perdue.

Debout à très tard (rhaaa! Pas de bus à prendre à six heures du mat'!), on rêve d'un bain dans un seau de glaçons pour oublier la chaleur. Petit tour des agences du coin, voir ce qu'ils proposent : circuit sur les îles voisines, plongée, balade dans la mangrove (pas mal)... Certaines activités pourraient être sympa, mais tout se fait en gros groupes organisés et c'est vraiment très très cher (la plongée par exemple est à peu près trois fois plus chère que sur les îles thaïlandaises. On aurait bien aimé aller dans la mangrove, le problème c'est qu'on ne sait pas où elle est cachée (sont malins les tour opérateurs, vont pas nous le dire...). On décide donc de s'en tenir à la plage. Direction le sable, donc.
On traverse un genre de terrain vague tout beurk (charmant) avant d'arriver à la plage. Et là, surprise! On ne peut pas se baigner, ou alors il faut être un peu maso. Le bord de mer ressemble à un parking à jet skis, et les banana boat prolifèrent (énorme saucisse gonflable tirée par un zodiac). Les plus courageux (ou les plus fous?) s'essaient au parasailing : comme un genre de parachute tiré par un bateau. En fait, c'est pas une plage, c'est un port! Les plus désespérés se baignent, mais nous on n'est pas en manque de plage à ce point. Demi-tour, et on repart en quête d'une VRAIE plage!
Nos efforts sont récompensés : après trois quarts d'heure de marche sous un soleil de plomb, on arrive dans un coin super tranquille. Un peu trop, même, on hésite un peu à se baigner c'est louche qu'on ne soit que quatre sur une plage aussi belle qui fait 500 mètres. On se jette à l'eau (au sens propre) et c'est le signal que tout le monde attendait, les quelques touristes échoués sur le sable se mettent aussi à faire trempette. Enfin on n'est quand même pas envahis par la foule, il n'y a pas grand monde. Première surprise, l'eau est chaude. Trop, en fait. On pensait se rafraîchir mais là c'est raté, c'est deux fois plus chaud que l'eau de la douche. Enfin c'est sympa quand même et on reste une bonne partie de l'après-midi.
Avant de repartir, on fait une pause à l'ombre et on se fait vite envahir par un groupe d'oiseaux bizarres mais pas farouches, qui ont compris que ce qu'on mangeait était certainement très bon. C'était un genre de corbeau miniature et décoloré, enfin comme on est gentils on a partagé.

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