vendredi 21 mai 2010

Vers la ville-dont-on-ne-peut-pas-prononcer-le-nom.

Changement radical dans l'accueil de l'hôtel ce matin-là : la serveuse était carrément antipathique et se foutait de la gueule de tous les touristes avec ses copines. Vive l'ambiance thaïlandaise! Honnêtement, on craque. Pourquoi ce brusque changement d'attitude? Mais parce que l'occidental qui gère l'affaire a pris un jour de repos, pardi! Elle a tenté de nous faire payer trois nuits au lieu de deux avec un aplomb surprenant, bref, on adore. Le bus qu'on a réservé devait partir à 11h et arriver à midi, ça semblait trop beau pour être vrai et ça l'était. Un mini bus est arrivé à 11h30, nous a déposé dans un hangar où une horde de représentants de tour opérateurs nous a sauté dessus (ça commence bien), et finalement on nous a étiqueté comme du bétail avec le nom de notre destination collé sur le tee-shirt. Une heure plus tard, on montait dans un bus chargé de français qui avaient passé une semaine en Thaïlande et à les écouter ils avaient tout vu, enfin au moins c'était marrant. Re-changement de véhicule, on nous fait monter dans un pick-up cette fois, avant de nous déposer au milieu de nul part : le centre ville de Pha Ngan. On trouve rapidement un hôtel plutôt bien et bon marché, et on essaie de regarder les infos pour voir où ça en est à Bangkok : impossible, il n'y a qu'une chaîne. Pour une fois qu'on voulait voir la télé! On a appris ensuite dans le journal que le gouvernement thaïlandais avait coupé toutes les chaînes qui n'étaient pas nationales, le temps que la crise des chemises rouges passe. Et vive la liberté d'expression!!! Le roi, considéré par les thaïlandais comme un demi dieu (ses affiches tapissent les hôtels et restaurants, c'est limite flippant) n'a toujours pas daigné s'exprimer sur la crise. ça ne remet en cause que l'équilibre du pays après tout, ce n'est pas comme s'il fallait s'affoler. Et mince ça y est j'en ai écrit assez pour que le blog soit censuré en Thaïlande : )
On célèbre avec émotion notre dernière maladie du voyage, impossible à identifier, ça doit être un bon gros mélange de fatigue, carences et stress du retour, le tout combiné avec un petit plat pas frais et hop! C'est parti pour un super aprem. Pas grave, il n'y a pas grand chose à visiter...

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